Le vol Yaoundé-Paris
J'ai été accompagnée pendant toutes les formalités, jusqu'à l'embarquement dans l'avion. L'hotesse m'a installée à ma place, et au bout d'un certain temps l'avion s'est mis à ronfler très fort. Je n'ai pas senti le décollage. On nous a servi un repas , j'ai mangé et je me suis assoupie.
A mon reveil j'ai demandé à ma voisine si on était déjà arrivé à Douala. Elle m'a expliqué que le vol ne passait plus par Douala mais était direct. Elle était aussi surprise quand je lui ai dit que c'était la première fois que je faisais un tel voyage. Elle m'a avoué qu'elle prenait l'avion chaque année, mais avait une peur terrible. Je l'ai rassuré que tout allait bien se passer. Je me suis rendormie, mais de temps en temps je me reveillais.
Au petit matin je nous pouvais plus dormir. J'admirais le leger du soleil au-dessus des nuages. C'était tellement beau, et j'ai pensé à la puissance de Dieu qui a créé tout ça. On nous a servi un petit déjeuner. Puis l'avion s'est arreté; en fait tout comme au décollage je n'ai pas senti l'aterrissage ! Ma voisine qui est infirmière et s'occupe des gens âgés s'est proposée de m'aider. Heureusement !
En effet une fois sortis de l'avion il a fallu traversé un monde complètement fou. Des couloirs interminables et surtout des escaliers qui montent tous seuls. J'en ai eu peur ! Après les formalités de police nous sommes allés chercher nos bagages. J'ai vite apperçu à travers de la vitre Rose et Joseph qui m'attendais. Les retrouvailles étaient émouvantes. Nous avons fait une pause d'une heure chez Yves qui habite la région parisienne, puis nous sommes partis à Rouen. Un voyage de 75 minutes dans la Normandie.
